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Publié le 16/02/2025
Le phénomène n’est pas rare : dans les mois qui suivent les très grandes échéances de leur calendrier international, auxquelles ils ont souvent tout sacrifié pendant plusieurs années, certains sportifs ne sont pas affectés par le « coup de pompe » dont sont victimes nombre d’entre eux. Au contraire, ils se maintiennent quelque temps à l’optimum – voire continuent de s’améliorer et brillent si un nouvel événement se présente. Inertie du programme de préparation précédent, effet résiduel de la performance ou courbe de progression structurellement ascensionnelle ? Les causes varient selon les champions qui ne sont pas des sportifs comme les autres. On trouvera dans l’une de ces trois raisons, augmentées d’un bel esprit et de beaucoup d’envie, l’explication des jolies performances de l’équipe de France de cyclisme sur piste aux championnats d’Europe disputés à Zolder (Belgique).
Mercredi, dès le premier jour des compétitions, Timmy Gillion, Sébastien Vigier et Rayan Helal, sont allés décrocher l’or à la Vitesse par Equipes. Trois champions d’un coup, heureux à l’arrivée comme des enfants venant de faire une bonne blague au reste du monde (du moins de l’Europe !), après avoir battu le trio néerlandais Leneman-Lavreysen-Van Loon en finale. A leur suite, les tricolores ont brillé lors de quatre autres rendez-vous : Marion Borras a décroché l’argent sur la course aux points, Rayan Helal le bronze en Vitesse Individuelle, Tom Derache le même métal sur le Keirin, de même que la paire Victoire Berteau-Marion Borras sur l'Américaine.
L’équipe de France a dédié ses médailles à l’un de ses fidèles mécaniciens des vélodromes, Claude Chérod, dit « Coco Vélo » pour la famille de la piste, disparu cette semaine.