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Publié le 14/08/2025
Si l’on vous dit « je nage en eau libre », vous vous interrogez sans doute : il y aurait donc des eaux non-libres ?! Mais oui ! Nager en « eau libre », c’est pratiquer une natation hors des piscines, dans la nature, selon des formats et des règlements particuliers. Le terrain de jeux préféré de ces nageuses et nageurs de longues distances, généralement très expérimentés, sont les cours d’eaux, les lacs, les canaux ou la mer. Pour que l’activité puisse cependant survivre au grand froid, il existe aussi quelques épreuves spécifiques organisées en piscines l’hiver sur des distances équivalents.
Nager dans la nature impose d'observer certaines règles de prudence : connaître la qualité de l’eau, ne jamais nager dans des zones interdites, connaître les lieux où l’on nage et pratiquer à plusieurs.
Mais l’activité de compétition, la course en eau libre, obéit, elle, à des règles posées par la fédération en responsabilité de l’activité : la Fédération Française de Natation, et en particulier sa Commission Fédérale Eau libre.
Les adeptes s’entraînent donc principalement dans la nature, dans des espaces connus, matérialisés et protégés, ou en piscine. Les compétitions obéissent aux mêmes principes généraux. Les responsables de clubs, les organisateurs de compétitions devant, en plus, suivre évidemment le cahier des charges édicté par le département Eau Libre de la FFN.
Les catégories comme les distances sont toujours en adéquation avec les espaces aquatiques et la saison. Les équipements autorisés sont fonction de la température des eaux.
Côté technique, cette nage requiert des compétences particulières : gérer les nageurs autour de soi, savoir s'adapter aux vagues de surface formées par le vent, nager dans une eau où la visibilité est souvent très mauvaise et être en mesure de nager sans véritable point de repère (bords de bassin et les fameux petits carreaux au fond de la piscine). Vous l'avez peut-être déjà remarqué, les ravitaillements sont autorisés sur certaines distances : les nageurs saisissent alors des bouteilles qu'on leur tend à l'aide de perches.
Le passage de bouées est particulièrement stratégique car tous les nageurs tentent de passer à la corde. Les 500 derniers mètres se jouent souvent au sprint et à la touche de plaque d'arrivée située au-dessus de la surface. En résumé le nageur d'eau libre sait qu'il ne maitrisera pas tout lors de sa course et le meilleur sera celui qui saura le mieux s'adapter : l'eau libre c'est un peu le trail de la natation !
On dénombre principalement cinq épreuves (hommes comme femme) : le 3km, le 5km, le 10km, le « Knockout » sprint (course par manches à éliminations successives) et le relais mixte (deux filles + deux garçons) 4x1250m. A noter que les candidats aux compétitions en eau libre doivent passer au préalable des tests d'aptitude en piscine.
L'Eau Libre dans les Compétitions internationales :
Au niveau international, les épreuves disputées (hommes comme femmes) sont :
. Jeux Olympiques : 10km ;
. Championnats d’Europe et du monde : 5km, 10km, relais mixte 4x1250m, 3km Knockout.
