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Publié le 22/08/2025
Vous prenez une falaise à l’aplomb d’un lac ou de la mer – éventuellement un pont enjambant une rivière, un fleuve, un lac, pourvu qu’à cet endroit les eaux y soient profondes. Si vous n’avez ni pont, ni falaise devant ces bas-fonds, vous y installez un sautoir. Et si vous n’avez pas d’eau non plus, vous creusez une fosse à ses pieds. Le sautoir mérite d’ailleurs de s’appeler un pylône, puisque les plateformes de sauts homologuées pour les compétitions de plongeon de très haut-vol doivent culminer, selon les épreuves, à une hauteur de 18 à 23m pour les femmes et de 22 à 27m pour les hommes.
Depuis la nuit des temps, le plongeon depuis des falaises (le « cliff diving ») est un exercice d’audace pratiqué par les peuples de la mer pour démontrer leur courage. Ce rituel d’ailleurs quasi-initiatique chez certains d’entre eux est devenu dans les Années 2000 une discipline sportive sanctionnée par des compétitions internationales et des titres et qui s’est doté d’un calendrier d’épreuves programmées dans le monde entier.
Comme pour les autres disciplines du plongeon, l’exercice consiste à exécuter un enchaînement de figures acrobatiques dès que l’on quitte la plateforme et jusqu’à l’entrée dans l’eau – qui doit être réalisée en troublant le moins possible la surface dans la zone d’impact. Les pratiquants viennent parfois de la gymnastique mais plus généralement des disciplines du plongeon classique. Pour éviter le risque de blessures cervicales au moment de l’impact avec l’eau qui se produit à environ 100km/h, plongeuses et plongeurs de très haut-vol entrent dans l’eau les pieds les premiers.
Les hauteurs en compétitions :
. Championnats du monde : femmes 20m, hommes 27m ;
. Autres épreuves : femmes 18 à 23m, hommes 22 à 27m.